Etre soi

Etre soi-même dérange également une partie de notre entourage.
Ceux là, effectivement ne sont pas capables ou refusent d'assimiler certaines valeurs primordiales comme le respect, l'humilité, l'intégrité, l'unité ou la volonté.

Notre accomplissement avant d'aller vers les autres, est de se comprendre soi-même.
A cette condition nous pouvons aider autrui à accomplir ce même cheminement intérieur.

Mais la finalité de tout cela reste abstraite pour l'être humain qui se considère avant tout comme un être de chair. Un être pensant….. mais de chair.

"Accomplir sa part"
Voilà une belle réflexion.
Nous ne sommes pas égaux, chacun doit accomplir la part qui lui incombe en fonction de ce qui lui a été fourni comme potentiel. Nous parlons bien de capacité, presque de don mais le terme semble inapproprié.

Chacun doit accomplir une sorte de mission, ou "devrait" accomplir une tâche particulière.
Notre capacité à comprendre qu'effectivement nous avons quelque chose à faire sur terre dépasse l'entendement de beaucoup. Ce n’est en effet, pas de dimension humaine. Certains ne le perçoivent pas, peut être jamais. Il y a une notion presque élitiste qui se dégage de cette évolution.

Et ce qui est encore plus dérangeant c'est que cette espèce d’élite semble disposer d’une part de vérité qu'elle peut diffuser et a même le devoir de le faire mais à bon escient et pas à n'importe qui. L'élite engendre l’élite mais à ce niveau de compréhension ça en devient dangereux.

Changer les mentalités revient à peu près à ce principe.
C'est un travail long et difficile car nous ne pouvons nous adresser facilement à une masse.
Nous travaillons essentiellement avec des individualités successives. Reste à savoir si ce que l'on fait à réellement une utilité sur le futur. Nous le faisons bien sur, avec foi et confiance. Mais nous sommes en droit de nous poser ce genre de question car la nature nous a généreusement offert le libre arbitre. Du moins c’est que nous pensons,.

Mais changer les mentalités revient à faire du prosélytisme. Et dans un élan de générosité, c’est tout à fait exclu. Alors bien sûr, nous pouvons diffuser un savoir ou une croyance en disant « croyez ce que vous voulez » Mais la finalité est la même.

Avons-nous vraiment le droit de tenter de convaincre de notre bonne foi ?
Je pense que non.

Il s’agit ni plus ni moins d’une question de droit et de devoir.
Accepter d’être différent rend la vie plus facile, à condition de faire la différence entre croire et savoir.

Notre degré de croyance et de « prise de conscience » de certaines « capacités » ne doivent pas mettre en doute notre faculté de raison et d’attachement au rationnel.

Sans cette notion de « croire et savoir », nous sommes incapables de connaitre nos limites et donc, d’aller vers autrui. Ca demande du temps et de l’expérience mais à ce prix nous pouvons mettre nos capacités au service de l’autre avec abnégation.

Là encore c’est une question de choix, mais surtout d’équilibre.
Nous ne sommes pas là pour croire « ou » savoir mais pour nuancer notre action et faire preuve de jugement en usant des deux notions.

Etre soi, ésotériquement parlant c’est se dire, en prenant justement en compte ces notions, que la réalité est multiple mais qu'’il est possible de chacune les apprécier à leur juste valeur si l’on connait son « moi-intérieur »